-{ Chapitre 2 } - Nouvelle vie

Il est 10 heures, mon radio réveil s'est mis en route, "EUROOOOPE.... 1!!!!!" . Cette fois, ça y est, les cartons sont totalement déballés, l'appartement est aménagés, et le PC est branché Ceci dit, la connexion internet ne serait mise en place que dans 2 semaines
J'ai des crampes partout, j'en peux plus, et je voudrais que tout cela ne sois jamais arrivé, je voudrais tant retourner dans mon petit patelin du sud et préparer une journée comme j'en avais l'habitude: levé + manger + sortie entre amis + PC + coucher
Malheureusement, tout cela est fini, et je dois vite me faire à l'idée que je vais devoir changer mon quotidien, sous peine de devenir nostalgique.. La nostalgie, c'est pour les ringards de toute façon.

Je fus brutalement interrompu dans mes pensées par mon père qui gueulait brutalement:
" ERMAN!! descend viens ici!...allez dépèche toi!!"

Oui bah c'est bon on est pas aux pièces non plus Qu'es-ce qu'il me voulait encore...

- Oui papa?
- On t'as pas appris à dire bonjour??
- Bonjour... donc?
- Tu pourrais être plus aimable! m'enfin... Aujourd'hui, tu vas t'inscrire dans ton lycée, on a préparé les papiers nécessaires avec ta mère.
- Chaud.. vous pouviez pas le faire vous même? j'ai pas que ça à foutre moi

(BAM) , mon père me mis une baffe si forte que le seule réflexe que j'eus fus de baisser les yeux.

- On ne t'attend pas pour manger. Tiens, prend 20 euros, ça dois te faire le repas de ce midi et tes tickets de métro.


Chaud!! Mes "tendres et chers" parents ne m'avaient pas prévenus que je devrais prendre le métro pour aller en cours, quel galère, à coup sûr je vais me perdre moi tiens.
Après de brèves explications du trajet de la part de ma mère, je pris la porte ( ) et m'en alla timidement vers la bouche de métro.
Qu'est-ce que c'est moche le métro parisien quand même. Des couloirs sales et froids, où un sentiment d'oppression et d'insécurité nous harcèle sans cesse, je n'aimais pas vraiment ça, et dire que je vais devoir faire ça 2 fois par jour.

Après avoir attendu péniblement mon tour pour acheter mes tickets de métro, je me hâta en vitesse vers le bon quai, j'avais trop peur de louper mon métro et de devoir attendre 3/4 d'heures pour le suivant. (Ah ok le provencal qui sais pas qu'il y a un métro toutes les 2 minutes )

Ca y est, il arrive, quelle vitesse quand on le voit arriver quand même, c'est assez impressionnant pour ma part je dois dire. Bon, je suis stressé, mais je monte, et à ma graaande surprise.. aucune place assise.. allez, c'est parti pour un voyage de merde accroché à la barre verticale

A ce moment là, je me dis que le plus dur est fait, sauf que..